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Etudes supérieures et sport de haut niveau : c’est compatible en DUT GEA à Caen !

Vous craignez de devoir arrêter votre passion pour vous consacrer pleinement à votre DUT ? Vous pensez qu'il ne sera plus possible de mener de front vos études et le sport ? Nos sportifs de haut niveau nous livrent leur parcours.

 

Lorsqu’on pratique un sport à haut niveau et qu’on y consacre de nombreuses heures par semaine, il est possible de demander à l’université un statut de sportif de haut niveau. Celui-ci est accordé à tous les athlètes qui ont au moins un bon niveau régional. Il permet de justifier les absences de cours liées aux entraînements ou aux compétitions.

 

« Mais ce statut n’est pas miraculeux » souligne Romain Badibanga, étudiant en première année. L’année dernière, il a bénéficié de ce statut mais, nous confie t’il, il n’existe pas une classe spéciale avec un régime d’études spécifique. Il appartient à chaque étudiant sportif de haut niveau, en toute autonomie, d’organiser au mieux son emploi du temps à l’université. Il faut jongler avec les différents groupes de TD qui n’avancent pas au même rythme.

 

Cependant si le sportif n’obtient pas le statut de sportif de haut niveau, ce n’est pas pour autant qu’il est obligé de renoncer à son activité sportive. En effet, il est possible d’obtenir un changement de groupe de TD comme le précise Marine Drieu, patineuse et étudiante en première année : « Je m’arrange avec le directeur d'étude et le professeur en question pour voir si je peux changer de TD ».

La pratique d’un sport de haut niveau représente une passion mais constitue une activité particulièrement chronophage. « J’ai entrainement de football tous les jours. Je rate donc tous les mercredis matin et tous les cours après 15h30 » nous confie Lamine Fall, étudiant en deuxième année. Le temps moyen consacré à la pratique sportive est de deux à trois heures quotidiennes souvent positionnées en fin d’après-midi ou même le soir après la journée de cours. Le travail personnel ne peut donc être réalisé qu’à partir de 22h. Etant entendu que les cours commencent tous les jours à 8h pour eux, les sportifs de haut niveau évoquent souvent un phénomène de sur-fatigue.

 

Le statut du sportif de haut niveau octroyé par l’université est indispensable lorsqu’on consacre beaucoup de temps et d’énergie à sa passion sportive. Si tel est votre cas, n’oubliez pas d’en faire la demande au SUAPS. Il apporte des avantages aux sportifs mais, attention, il n’est pas suffisant pour réussir à la fois dans ses études et dans le sport de haut niveau. Une gestion rigoureuse de son temps, une solide volonté d’y arriver et beaucoup de persévérance sont les facteurs essentiels de la réussite. Certains réussissent à concilier sport et études, d’autres ont dû lever le pied pour obtenir leur diplôme.

Mégane G.

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